Alphonse de Lamartine

Portrait de 1831. François Gérard
Portrait de 1831. François Gérard

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Alphonse de Lamartine (1790-1869) mène durant ses premières années une existence d'aristocrate partagée entre le jeu et les lectures à Milly, près de Mâcon. En 1816, il part à Aix-les-Bains soigner ses troubles nerveux. Il y débute une liaison avec une jeune femme mariée, Julie Charles. Très malade, leur histoire d’amour vire à la tragédie et lui inspire Le Lac. Le recueil Méditations poétiques, paru en 1820, remporte un énorme succès et donne le ton lamartinien. Caractérisé par son lyrisme et sa sensibilité ces textes sont empreints d’un grand romantisme.

La même année, le poète occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie qu’il assurera pendant 10 ans. Il y rédige de nombreux textes dont La mort de Socrate ou Harmonies poétiques et religieuses qui lui valent d’être élu à l’Académie française en 1829.

En 1830, débute la monarchie de Juillet à laquelle Lamartine se rallie en s’engageant en politique. Député de Bergues en 1833, puis de Mâcon jusqu'en 1851, il s’illustre dans ses qualités d’orateur. Refusant d'adhérer à un parti, il développe des idées libérales et progressistes de gauche, qui en font un visionnaire « éclairé ». Il fonde notamment la Société française pour l’abolition de l’esclavage avec 27 personnalités de l’époque et a écrit à plusieurs reprises contre la peine de mort. Il participe activement à la Révolution de 1848 et devient ministre dans le gouvernement provisoire. Elu à la Constituante, il est cependant battu à la première élection présidentielle au suffrage universel. Alphonse de Lamartine quitte la politique lors de l'avènement du Second Empire.

La fin de sa vie est marquée par des difficultés financières le poussant à publier des compilations historiques pour subvenir à ses besoins.

Retrouvez son insigne et son portrait en miniature réalisé par Lépine au musée de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie dans la salle de la Légion d'honneur.

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