Marguerite Yourcenar

Photographie de 1982. Bernhard De Grendel
Photographie de 1982. Bernhard De Grendel

Wikimedia Commons. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Marguerite_Yourcenar-Bailleul-1982.10.04.Bernhard_De_Grendel_(11).jpg

Marguerite Cleennewerck de Crayencour (1903-1987) est élevée par sa grand-mère près de Lille. Son père l’initie dès son plus jeune âge à la culture gréco-latine, lui offrant une éducation anticonformiste, guidée par cette maxime : « On n'est bien qu'ailleurs. »

Malgré l'absence de scolarisation, elle obtient son baccalauréat à Aix-en-Provence. C'est à ce moment qu'elle choisit de transformer son nom en un anagramme : Crayencour devient Yourcenar.

Elle poursuit ses voyages à travers l'Europe, traduisant les poèmes du poète grec Constantin Cavafy et publiant son premier roman, Alexis ou le Traité du vain combat.

En 1937, elle rencontre Virginia Woolf, dont elle traduit les œuvres. Elle fait la connaissance de Grace Frick, avec qui elle a décidé de partir vivre aux États-Unis en 1939. À New York, elle enseigne la littérature française, traduit des œuvres anglo-saxonnes, notamment celles de Henry James.

Les Mémoires d'Hadrien (1951) et L'Œuvre au noir (1968), tous deux lauréats du prix Femina, contribuent à sa renommée. En 1970, elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur.

En mars 1980, elle devient la première femme élue à l'Académie française. La même année, elle est promue officier de la Légion d'honneur, puis commandeur quelques années plus tard. Elle s'est éteinte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor, aux États-Unis.

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